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samedi 19 mars 2011

Qui participera aux opérations militaires en Libye ?


A l'issue du sommet qui a acté le début de l'opération militaire internationale en Libye, un communiqué a précisé que "les contributions" des pays qui ont souhaité participer "seront différenciées""Nous nous félicitons de l'adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité" de l'ONU, indiquent les participants. "Nous sommes déterminés à agir collectivement et résolument pour donner plein effet à ces décisions". Si la plupart des grandes puissances sont unanimes sur la nécessité de mettre fin à la violence en Libye, certaines sont bel et bien plus engagées que d'autres.



La France en pointe de l'opération. "Il est clair que la France assure le leadership de l'action militaire dans l'espace aérien libyen", a reconnu le premier ministre belge Yves Leterme. En effet, Paris a été à l'origine de la mobilisation diplomatique, et c'est le président français qui a annoncé seul le lancement de l'opération militaire, samedi. Deux patrouilles françaises, soit environ une vingtaine d'avions, sont pour l'instant en opération sur le territoire libyen, selon le ministère de la défense. Le porte-avion Charles de Gaulle devrait appareiller dimanche. Deux frégates de défense aérienne sont actuellement au large de la Libye.
Londres et Ottawa participeront à la première vague. Les forces militaires britanniques ont indiqué qu'elles participeront aux opérations en Libye en mettant à disposition des avions de combat Tornado et Eurofighter. Hors d'Europe, le Canada a annoncé l'envoi de 7 avions de chasse pour cette opération. L'Italie a indiqué qu'elle se limitait pour le moment à la mise à la disposition des bases aériennes de la péninsule, mais qu'elle était prête à éventuellement participer à des raids.
D'autres pays aux rôles flous. Plusieurs pays européens, dont la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Grèce, l'Espagne, la Turquie, la Pologne et la Lithuanie, ont confirmé leur volonté de participer aux opérations militaires, sans préciser si cela signifierait un déploiement militaire ou un usage des bases. Le Qatar, ainsi que les Emirats arabes unis, le Maroc et la Jordanie, étaient présents lors du sommet de samedi.
Les Américains en retrait. La position des Etats-Unis, qui soutiennent cette opération, n'est pour l'instant pas clairement définie. La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a réaffirmé que le cessez-le-feu en Libye doit être appliqué, mais n'a pas précisé quels moyens Washington mettrait à disposition. Les USA vont apporter des capacités à l'effort militaire, s'est-elle contentée de dire. Elle a cependant répété, comme l'avait fait Barack Obama, que les Etats-Unis ne deploieront pas de soldats en Libye.
Les Allemands écartés. L'Allemagne, une des trois grandes puissances s'étant abstenue lors du vote au Conseil de sécurité de l'ONU, ne prendra pas part aux opérations, selon Angela Merkel"Nous sommes unanimes sur la nécessité de mettre fin à cette guerre. La résolution doit être appliquée", a-t-elle néanmoins précisé. Berlin devrait assumer "des responsabilités supplémentaires en Afghanistan", en assurant notamment la surveillance afin de libérer des appareils américains.
L'OTAN absente. La France a catégoriquement refusé que l'OTAN intervienne dans les raids immédiats et urgents en Libye, estimant que cela s'agirait d'un très mauvais signal envers les pays arabes. Signe que l'Alliance n'a pas été consultée, son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, n'était pas à Paris samedi. Il est cependant possible que l'organisation soit sollicitée pour des opérations prévues par la résolution de l'ONU, mais qui nécessitent du temps et de gros moyens pour être mises en oeuvre. Il s'agit notamment d'une zone d'exclusion aérienne et du contrôle de l'embargo sur les armes.

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