La farce potache s’est transformée en information « sérieuse » dans les colonnes de plusieurs journaux ou blogs du Moyen-Orient.
Cela s’appelle prendre ses désirs pour des réalités. Le Tehran Times vient de l’apprendre à ses dépens. Jugez plutôt. Dans la journée de dimanche, le site satirique dawnwires publie un article plutôt facétieux indiquant que le roi d’Arabie Saoudite, conseillé par Goldmann Sachs, envisage de racheter Facebook pour la somme ahurissante de 150 milliards de dollars. Le papier est joliment troussé, évoque une rencontre entre le souverain et Mark Zuckerberg, et indique que la décision royale est motivée par l’envie d’arrêter les révoltes qui se produisent dans le monde arabo-musulman, lesdites révoltes faisant un large usage de Facebook. Le papier se conclut par un Sunday Humour lequel précède une recommandation précisant que les articles du genre Sunday Humour peuvent ou non être vrais. Nous avons bien ri, merci. Fin de l’histoire ? pas du tout !
Quelques « confrères » iraniens et égyptiens ont pris l’article pour argent comptant sans se rendre compte de la supercherie. Ainsi le Tehran times la reprend très sérieusement en indiquant des sources internes. Il en va de même en Egypte et il faut que le désormais célèbre Wael Ghonim s’emploie à expliquer que tout ceci n’est qu’une plaisanterie. Dans l’intervalle, l’info de dawnwires a généré 30 000 « likers » sur Facebook et 30 000 autres sur d’autres canaux d’échange. Pas mal pour un site qui plafonne d’habitude aux environs de la deux millionième place sur le classement Alexa soit quelques dizaines de visiteurs quotidiens.
Sur la news originale, les commentaires sont confondants de naïveté, les internautes implorant Zuckerberg de ne pas succomber aux sirènes de l’argent sans croire une seconde qu’il s’agit d’une farce. Vous pouvez retrouver l’info originale à cetteadresse et la version du Tehran times ici .
Cela s’appelle prendre ses désirs pour des réalités. Le Tehran Times vient de l’apprendre à ses dépens. Jugez plutôt. Dans la journée de dimanche, le site satirique dawnwires publie un article plutôt facétieux indiquant que le roi d’Arabie Saoudite, conseillé par Goldmann Sachs, envisage de racheter Facebook pour la somme ahurissante de 150 milliards de dollars. Le papier est joliment troussé, évoque une rencontre entre le souverain et Mark Zuckerberg, et indique que la décision royale est motivée par l’envie d’arrêter les révoltes qui se produisent dans le monde arabo-musulman, lesdites révoltes faisant un large usage de Facebook. Le papier se conclut par un Sunday Humour lequel précède une recommandation précisant que les articles du genre Sunday Humour peuvent ou non être vrais. Nous avons bien ri, merci. Fin de l’histoire ? pas du tout !
Quelques « confrères » iraniens et égyptiens ont pris l’article pour argent comptant sans se rendre compte de la supercherie. Ainsi le Tehran times la reprend très sérieusement en indiquant des sources internes. Il en va de même en Egypte et il faut que le désormais célèbre Wael Ghonim s’emploie à expliquer que tout ceci n’est qu’une plaisanterie. Dans l’intervalle, l’info de dawnwires a généré 30 000 « likers » sur Facebook et 30 000 autres sur d’autres canaux d’échange. Pas mal pour un site qui plafonne d’habitude aux environs de la deux millionième place sur le classement Alexa soit quelques dizaines de visiteurs quotidiens.
Sur la news originale, les commentaires sont confondants de naïveté, les internautes implorant Zuckerberg de ne pas succomber aux sirènes de l’argent sans croire une seconde qu’il s’agit d’une farce. Vous pouvez retrouver l’info originale à cetteadresse et la version du Tehran times ici .
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