Sont loyalistes, ceux qui témoignent de la loyauté à leurs souverains ou aux régimes et aux institutions établis en leur restant fidèles face à la rébellion.

Citation du jour

Citation du jour : "Quiconque nie l'autorité et le combat est anarchiste." [Sébastien Faure]

Bon mois de Ramadan

Bon mois de Ramadan

mercredi 10 août 2011

La fin de l’autorité scolaire absolue




L’autorité repose en grande partie sur le pouvoir. À l’époque, pas si lointaine, où les enseignants et les institutions détenaient le savoir et le pouvoir, les élèves n’avaient qu’à bien se tenir. Or, les temps ont changé. Pour commencer, les médias ont largement contribué à diffuser le savoir. Aujourd’hui, les nouvelles technologies de la communication causent une nouvelle vague de changement qui habilitent les individus, au sens d’empowerment, comme aucune autre invention de l’histoire. Ce pouvoir tient largement au fait que les individus ont toute liberté de mailler des groupes à l’insu de l’ordre établi. La subversion a déjà atteint l’ordre universitaire, et elle ne devrait pas tarder à gagner le collégial et le secondaire.


Récemment, un article dans The Chronicle of Higher Education mettait en lumière les nombreuses façons dont les nouvelles technologies ont transformé les méthodes d’apprentissage des étudiants (The Net Generation Goes to College). Le plus étonnant, c’est que les universités sont impuissantes à endiguer la vague qui déferle ; elles n’ont d’autre choix que de s’adapter au changement.

La conscience de leur autonomie incite les étudiants à organiser la vie universitaire comme ils l’entendent. Ils ne se contentent pas de modifier les méthodes d’apprentissage, mais de chambouler l’organisation des cours. À tel point que bon nombre de professeurs ont appris à ne plus donner de cours le vendredi (New York Times : How Thursday Became the New Friday). Naturellement, les administrateurs sont aux abois : « There are literally billions of dollars in facilities that sit empty for too many hours of the week. »

Au collégial et au secondaire, les premiers signes du bouleversement imminent sont déjà manifestes dans le mécontentement ou l’indifférence des élèves à l’endroit d’une école qui tarde à se moderniser. On reproche beaucoup aux élèves leur indiscipline, que les éducateurs, toujours les derniers à s’observer, sont prompts à mettre sur le compte de l’éclatement de l’ordre familial et social. Sans pour autant minimiser les bouleversements familiaux et sociaux, il n’en demeure pas moins que les écoles, avec leur organisation archaïque, sont largement responsables de leurs déboires. Je ne crois pas que l’on puisse continuer très longtemps à contrôler toute cette jeunesse par une autorité caduque, c’est-à-dire une autorité qui fait fi de leurs besoins éducationnels.



L’autorité bien comprise


L’autorité est un concept mal défini que l’on associe à la notion de pouvoir. Or, elle s’en distingue : le pouvoir implique l’obéissance et l’autorité, la reconnaissance. Derrière autorité il y a « auteur », celui qui crée ! Restaurer l’autorité n’est pas promouvoir l’autoritarisme mais re-injecter cette motivation à construire l’avenir.

Qui dit participation dit information et communication. Il faut de la transparence, de la construction et de l’écoute pour partager la responsabilité et reconnaître l’autorité. L’autorité s’inscrit dans la durée. Elle est à la fois obligation limitée et ressource pour l’action commerçante.

La distance a souvent été considérée comme une condition de l’autorité. Pourtant, quand la légitimité est reconnue, l’autorité n’a guère besoin de distance. A l’opposé, la familiarité véhicule ce doute sur la légitimité. Le débat n’est pas dans ce choix entre proximité ou distance, mais juste équilibre et continuité réussie parce que reconnue. Réussir à être exemplaire, « faire ce que je dis, … » est pédagogique. Risque et responsabilité constituent le ressort de l’exemplarité.

L’autorité est une relation, elle passe par le langage, se fait et se défait dans la parole ! L’autorité que l’on instaure par le silence  est menaçante et provoque attente et dépendance. L’autorité naturelle  cherche à partager les mots d’autrui, à se rendre accessible.

L’autorité suscite le respect contrairement à l’autoritarisme qui provoque la crainte. Ce qui est respectable ne tient guère à l’homme qui exerce l’autorité mais au principe qu’il incarne. En cela, celui qui l’exerce comme ceux qui s’y soumettent sont égaux devant les valeurs qui constituent leur pacte de confiance. 
 
Bien comprendre ces nuances est ici fondamental en ces temps de changement. La hiérarchie "par les barrettes" est en effet plus que jamais battue en brêche. Gageons que les jeunes générations ne reviendront pas en arrière et que la nostalgie n'est plus là pour opérer.
 
Demain, plus qu'hier (et particulièrement dans ces périodes de crise, de cassures et de changement), "ces autorités bien comprises" susceptibles de montrer le cap et de donner du sens... seront fort attendues !

jeudi 4 août 2011

Maroc : Les premiers avions militaires F-16 bientôt livrés




Selon le site Defence Web, le Maroc devrait recevoir cette semaine, les 4 premières unités des 24 avions F-16 commandés aux Etats-Unis. Le constructeur américain Lockheed Martin a déclaré ce lundi que les avions avaient quitté l’usine, dans le Texas, et se dirigeaient vers l’ancienne base amécaine de Ben Guerir (57 km au nord de Marrakech).
L’inspecteur adjoint de l’armée de l’air marocaine Abdelali Houari, a déclaré à cette occasion : « nous modernisons notre flotte et nous avons choisi les F-16 non seulement parce que ce sont des avions de qualité, mais aussi pour les relations étroites que nous avons avec les Etats-Unis.
Defense Web annonce d’ailleurs que les pilotes marocains de ces avions F-16 ont achevé en juin dernier, une formation de 15 mois aux USA. Ladite formation aurait consisté en 3 sorties hebdomadaires en moyenne, et aurait permis aux pilotes d’accumuler chacun 150 heures de vols. Six autres pilotes devraient achever leur formation en septembre prochain.

lundi 1 août 2011

Allocution Hillary Clinton : Maroc journée national




Communiqué de presse
Hillary Rodham Clinton
Secrétaire d'Etat
Washington, DC
29 juillet 2011



Au nom du président Obama et du peuple américain, j'envoi mes vœux les plus chaleureux au roi Mohammed VI et au peuple marocain à l'occasion de la fête nationale de votre pays en ce juillet 30.

Pendant cette période de changement profond au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les Etats-Unis soutient vos efforts pour renforcer la primauté du droit, des droits humains et la bonne gouvernance. Je félicite le Roi Mohamed VI et le peuple marocain sur le référendum constitutionnel pacifique organisé le 1er juillet, et l'accueil comme une étape importante vers la réforme démocratique.

Le Maroc est un ami de longue date, partenaire et allié des Etats-Unis. Où que vous célébrer cette journée spéciale, sachez que les Etats-Unis sont avec vous. J'ai hâte de continuer à renforcer ce partenariat que nous travaillons ensemble vers nos objectifs communs.

source : http://www.state.gov/secretary/rm/2011/07/169370.htm