La Chine, le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud demandent une solution négociée
A l'issue de leur réunion, à Sanya en Chine, les dirigeants des cinq puissances émergentes du BRICS ont souhaité un règlement pacifique de la crise qui secoue la Libye, ajoutant que le recours à la force devrait être par principe évité.
Selon une source diplomatique, les dirigeants du BRICS ont été plus catégoriques lors de leurs discussions que dans leur communiqué final. "Ils ont tous condamné les bombardements", a-t-on dit de même source.
"Nous sommes profondément préoccupés face à l'agitation au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest", disent-ils simplement dans leur communiqué.
Dmitri Medvedev : "l'opération militaire" va trop loin.
Le président russe a laissé entendre devant des journalistes que selon lui l'Otan allait au-delà des initiatives autorisées par la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Cette résolution instaure une zone d'exclusion aérienne en Libye et autorise "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.
"Nous avons décidé (...) de fermer l'espace aérien (libyen) et de prévenir une intensification du conflit (...) Et qu'est-ce qu'on a comme résultat ? On a une opération militaire, dont la résolution ne disait rien !", a dit Dmitri Medvedev.
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