Sont loyalistes, ceux qui témoignent de la loyauté à leurs souverains ou aux régimes et aux institutions établis en leur restant fidèles face à la rébellion.

Citation du jour

Citation du jour : "Quiconque nie l'autorité et le combat est anarchiste." [Sébastien Faure]

Bon mois de Ramadan

Bon mois de Ramadan

samedi 30 juillet 2011

Maroc: 968 grâces royales




Le roi Mohammed VI a accordé aujourd'hui des grâces partielles ou totales à 968 personnes à l'occasion de la fête du trône qui sera célébrée samedi au Maroc, selon le ministère de la Justice.

Quatorze détenus au total sont libérables immédiatement alors que les autres personnes graciées ont bénéficié de mesures allégeant leur peine ou leurs amendes, a ajouté le ministère dans un communiqué.

Le souverain marocain célèbre samedi à Tanger (nord) le 12ème anniversaire de son intronisation après le décès de son père feu Hassan II en 1999.

Le roi accorde régulièrement des grâces aux détenus à l'occasion des fêtes nationales et religieuses.

jeudi 28 juillet 2011

La mentalité Loyaliste


http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/enneatype6-copie-1.jpg
Ennéatype : Loyaliste “Je suis loyal et je fais mon devoir”


Ce type  a pour orientation la loyauté, et préfère le centre mental vers l’intérieur et l'extérieur. La peur est son défaut et le courage, la vertu qu’il recherche.


La personne de ce type aime être intégré à un cadre stable et bien structuré, un groupe formel ou informel, une idée, un concept,  et souvent leur famille et/ou leur entreprise, et est alors totalement dévouée à ce groupe.

Elle a peur, particulièrement de la déviance, et découpe le monde en deux : le groupe lui-même qui représente la référence absolue et la vérité, et l'extérieur du groupe qui est suspect et dangereux. Vis-à-vis du danger extérieur, elle dispose de deux stratégies : la fuite ou l'attaque. Il y a donc deux façons d'être : éviter le danger et être plutôt craintive ou braver le danger et être plutôt agressive, à des moments différents ou dans des contextes différents de sa vie.

Avec les membres de son groupe, la personne de ce type a un engagement sans faille, est impliquée, disponible, responsable et aidante. Elle attend d'eux la même loyauté. Elle n'envisage les relations, surtout intimes, que comme durables, mais peut être indifférente, voire agressive avaec les autres.

La personne de ce type a une relation particulière à l'autorité, s'y soumet par respect du rang ou par respect de l'autorité en tant que personne charismatique. Dans tous les cas, il est important qu'une autorité soit légitime, sinon il y a conflit éventuellement directement ou indirectement. Elle se veut du côté des hommes de valeurs et des braves et en est fière.

Le loyaliste est par principe marier à un pacte, il porte la lourde charge d'honorer la confiance qu'on lui accorde et de suivre son devoir, plutôt que ses envies. Il ne s'agit pas d'une vie de frustration pour une tel personne, mais d'une vie d'honneur, basé sur des règles sociales rigoureusement établie afin de voir au-delà de son ego, servir et bâtir pour l'intérêt général.

La personne est convaincu que le lien qui le lie à son autorité est sacré et que sans une autorité fédératrice, les peuples ne peuvent vivre dans le civisme et l'ordre. Sa mentalité est complètement à l'opposé d'une personne anarchiste, car elle préférera toujours l'ordre au chaos.

Le Grand Maroc

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Le Grand Maroc est un concept développé par le gouvernement marocain dans les années 1950 et 1960. Ce dernier a publié un document pour revendiquer des territoires qui en ont fait partie historiquement : la Mauritanie, une partie du Sahara algérien et le Sahara occidental.
La Mauritanie, avant son indépendance, fut divisée entre les partisans du rattachement au Maroc et les partisans d'un État mauritanien indépendant. En 1963, une guerre éclate entre le Maroc et l'Algérie autour des territoires frontaliers, revendiqués par le Maroc et sous contrôle algérien depuis l'indépendance de l'Algérie.
Le Maroc revendique le Sahara espagnol (Sahara occidental) jusqu'en 1975, date à laquelle il en prend le contrôle.
La thèse voit le jour en 1955 durant le mandat d'Allal El Fassi qui était un opposant au monarque marocain et qui était président du parti de l'Istiqlal. Horma Ouled Babana, cadre du parti de l'Istiqlal et ancien député de la Mauritanie, déclara que la limite méridionale du Maroc se trouvait à Saint-Louis au Sénégal et que le Maroc actuel ne représentait qu'un cinquième de ce qui serait le grand Maroc.
La thèse en question correspond à une politique irrédentiste défendue depuis l'indépendance par certaines personnalités et certains milieux nationalistes. Il repose sur l'idée que le Maroc doit légitimement recouvrir l'ensemble des territoires qui lui ont été amputés à la veille et durant le protectorat. Les limites territoriales de ce Grand Maroc sont variables. Elles incluent généralement l'intégralité de la Mauritanie, le quart occidental du Sahara algérien ainsi qu'une partie du Mali.
Aujourd'hui la grande majorité des défenseurs de cette thèse sont regroupés au sein de l'Istiqlal. Pour autant, la majorité des Istiqlalis a depuis quelques décennies déjà abandonné le rêve de reconstituer le Grand Maroc, et ce afin de mieux se focaliser sur le développement économique du Maroc et surtout de régler le conflit latent au Sahara occidental que le Maroc considère comme faisant partie intégrante de ses Provinces du Sud.


Socle historique


Avant-propos


Le Maroc a été, et ce au moins jusqu'au Traité de Fès, une nation essentiellement tribale. Le Makhzen devait asseoir son autorité en multipliant les allégeances avec les tribus berbères, mais aussi bédouines. Le mode de conquête territoriale classique tel qu'on a pu le connaître dans l'Europe moderne n'a pu exister que dans les plaines fertiles (Haouz, Saïss, Gharb, Chaouia-Ouardigha, Doukkala-Abda,Souss, Tadla), dans les Villes Impériales et les cités caravanières. Aujourd'hui encore on retrouve des vestiges de cette constante juxtaposition et imbrication entre pouvoir royal et ordre tribal lors de la Fête du Trône durant laquelle certains représentants des principales tribus peuvent parfois faire mine de prêter serment à la personne du Roi (Bey'a). Ce fonctionnement engendre ipso facto une précarité de la construction nationale en ce sens que les frontières se font et se défont au gré des allégeances et des trahisons des tribus, des zaouïas et des cités.


Genèse de l’État marocain et premières dynasties

Le Maroc, en tant qu'entité politique définie, date de 789 et de la fondation de la dynastie idrisside par Idris Ier ou plus exactement de 791 et de la proclamation formelle de la monarchie marocaine. Dans les années 820, le Maroc débordait déjà de ses frontières actuelles puisqu'il avait pour frontière orientale l'Oued Mina, affluent du Chelif, à l'est de la ville moderne d'Oran et s'étendait au sud jusqu'au nord du Banc d'Arguin. Puis le Maroc sombre dans l'anarchie et se disloque. Cette configuration politique avec une affirmation exacerbée de l'ordre tribal sera récurrente dans l'histoire marocaine. La dynastie almoravide quant à elle a la particularité d'être née en dehors des frontières actuelles du Maroc puisque son berceau historique se trouve sur l'île de Tidra au large de la Mauritanie. Ayant pour capitale Marrakech, la dynastie englobera toute la Mauritanie actuelle, le nord du Mali (Taoudeni et Taghaza), le Maroc, l'ouest algérien jusqu'aux environs de l'oued Kramis ainsi que l'Andalousie. Une fois encore, le Maroc s'étend donc largement au-delà de ses frontières actuelles, et ce durant au moins 70 ans. S'ensuivent ensuite 120 années de suprématie almohade durant lesquelles là encore le Maroc s'étendra au-delà de ses frontières actuelles, privilégiant une extension le long de la façade méditerranéenne du Maghreb jusqu'à Tripoli que vers le Sahel. Les Mérinides connaîtront des hauts et des bas mais s'efforceront dans leur obsession tlemcennienne d'étendre leur influence dans l'arrière-pays steppique algérien. Ainsi s'assureront-ils l'allégeance du M'zab et des oasis du Touat et de Gourara. Ils ne perceront en revanche que brièvement vers l'est, atteignant tout de même brièvement Kairouan. Au sud, leur influence s’étendra jusqu'entre Lâayoune et Boujdour (avec une certaine stabilité).


« Moyen Âge », construction du Maroc moderne et période préprotectorale

Après la domination mérinide, le Maroc sombre dans un profond chaos durant laquelle se multiplient les royaumes éphémères et les alliances sans lendemain. Le Maroc demeurera dans cet état de délabrement durant 140 ans. L'anarchie profitera aux Castillans puis aux Espagnols et surtout aux Portugais. L'influence des chrétiens se limite en général à des comptoirs. Le xvie siècle voit l'émergence durable d'une nouvelle dynastie, celle des Saadiens. Après avoir écrasé les Portugais lors de la bataille des Trois Rois et contenu l'expansionnisme ottoman au-delà de la Moulouya, les Saadiens iront détruire l'Empire songhaï en 1591. L'Empire chérifien comprend alors le Maroc actuel, la Mauritanie, une partie du Mali (Taoudeni, Taghaza, Tombouctou et Gao) ainsi que l'ouest du Sahara algérien (région de Tindouf), Touat, Gourara). Les querelles dynastiques feront varier les frontières mais toujours est-il que l'influence des sultans marocains sera durable sur Tombouctou. La fin de la dynastie saadienne et les débuts de la dynastie alaouite occasionnent un reflux de l'influence des sultans marocains mais le volontarisme de Moulay Ismaïl engendrera une extension vers le Brakna et la confédération Trarza. Chinguetti, le Touat, Taghaza, Semara, Taoudeni et la région de Tindouf sont de nouveau sous la coupe directe des Marocains.

Le Roi Mohammed V, icône nationaliste et fervent défenseur de l'idée d'un Grand Maroc
Au xixe siècle, les Français s'introduisent progressivement au cœur du territoire mauritanien, d'abord dans la perspective de pacifier la vallée du Sénégal puis dans le cadre d'une extension coloniale assumée. Le 18 mars 1845, le Traité de Lalla Maghnia est signé entre la France maîtresse de ce qu'il convient d'appeler désormais l'Algérie, et l'Empire Chérifien. À noter que ce traité intervient moins d'un an après la déconvenue subie par le Maroc à Isly. Ce traité fixe les frontières entre les deux entités politiques. Celles-ci reprennent volontairement les frontières existaient l'Empire ottoman, désigné au sein du traité sous le nom de "Turquie", et ce afin de minimiser le risque de litige. Les frontières ne sont fixées qu'au nord des ksours de Figuig. L'absence de frontière au sud de Figuig est exprimée comme suit :Quant au pays qui est au sud des kessours des deux gouvernements, comme il n'y a pas d'eau, qu'il est inhabitable et que c'est le désert proprement dit, la délimitation en serait superflue.(Art. 6). Le sort des oasis du Touat, de Gourara et de Tidikelt est laissé en suspens. Ces trois oasis et le campement de Tindouf fondé dans les années 1850 par la tribu Tajakant sont capturés par les Français en 1901. En 1884, l'Espagne officialise le protectorat de Rio de Oro. En 1900, le Traité de Paris fixe les frontières entre la Mauritanie française et le Rio de Oro. En 1912, le Traité de Fès établit le protectorat français sur le Maroc. La même année les frontières sont fixées entre les possessions espagnoles au Maroc et celles de la France.


La thèse du Grand Maroc

La thèse du Grand Maroc prend peu à peu forme au sein des milieux indépendantistes marocains durant la seconde moitié du protectorat. Les réactions épidermiques au dahir berbère fédèrent les aspirations à l'unité nationale en ce sens que la quasi-totalité des dignitaires arabes et berbères s'indignent des tentatives de discrimination ethnique menées par l'occupant. L'ancrage africain de l'identité marocaine est quant à lui affirmé en 1948 par Allal El Fassi, emblème sinon initiateur de la théorie du Grand Maroc (il évoque alors la marocanité de Chinguetti). En cela il a sans doute été marqué par son exil au Gabon. Entre temps le Manifeste du 11 janvier a été signé par 66 figures de la Résistance, augurant des purges au sein du parti de l'Istiqlal et des pressions de plus en plus nombreuses sur le Sultan.


Bernard Lugan

L'historien Bernard Lugan voit que le général Charles de Gaulle a donné plus davantage à l'Algérie au détriment du Maroc, selon lui une partie du Sahara algérien appartient au Maroc.

Plus d'information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Maroc





Aux racines de l’antagonisme entre Alger et Rabat: la Guerre des Sables

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Les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont jamais été au beau fixe, loin de là. La
rivalité entre les deux pays est à la fois territoriale et idéologique. Dans les années qui
ont suivi l’indépendance de l’Algérie, le régime «progressiste » du FLN incarnait,
tout particulièrement après la prise de pouvoir par Houari Boumediène, le modèle
d’une décolonisation « de gauche » qui voyait la revendication nationale se doubler
d’une guerre révolutionnaire.
Pour l’Algérie socialisante, proche de l’URSS mais aussi en pointe dans le mouvement
des Etats dits « non alignés », le Maroc était un modèle à combattre : celui d’un pays
allié à l’Occident et représentant une tête de pont du monde libre au nord du
continent africain. A Alger, on entendait souvent dire, jusqu’en 1978, que la
« Révolution » échouerait si elle s’arrêtait à la frontière occidentale. Ce n’était
d’ailleurs pas nouveau, l’élite révolutionnaire algérienne avait toujours estimé qu’elle
était dépositaire d’un projet d’indépendance et de développement pour l’ensemble du
Maghreb et l’ancêtre du FLN, l’Etoile nord-africaine de Messali Hadj,
souhaitait la création d’un grand Etat maghrébin incluant la Tunisie et le Maroc.
Du reste, lorsque les protectorats avaient été balayés, en Tunisie et au Maroc, ces
deux pays avaient servi de base arrière aux combattants de l’ALN.
En conséquence de quoi, Alger soutenait avec constance la gauche marocaine qui
cherchait, dans les années soixante, à renverser la monarchie. Ainsi, le dirigeant de
l’Union nationale des Forces populaires (UNFP) Mehdi Ben Barka s’installa-t-il à
Alger. De son côté, le Maroc allait plus tard accueillir des opposants au colonel
Boumediène et, au premier chef,Mohammed Boudiaf.
A deux reprises, cette véritable guerre froide du Maghreb s’est transformée en guerre
ouverte. La deuxième fois qu’Algériens et Marocains s’affronteront directement sera
la bataille d’Amgala en 1976, en pleine « Guerre du Sahara ». Le premier
affrontement ouvert remontait à 1963.
En octobre 1963, un bref conflit armé oppose les armées marocaine et algérienne,
c’est la Guerre des Sables. En cause, les territoires du Sahara, autour de Tindouf,
que la France avait annexés à sa colonie algérienne. Après la bataille d’Isly en maiaoût
1844, la révision des frontières qui avait suivi la défaite marocaine, avec le traité
de Lalla Maghnia, le 18 mars 1845, donnait à l’Algérie Tindouf, le Touat, la Saoura et
Tidikelt. L’Algérie, dans les années soixante, défendait âprement le principe de
« l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation». Mais il n’en avait pas
toujours été de même.
Le Maroc et la Tunisie avaient promis, face au GPRA (Gouvernement provisoire de la
République algérienne), le 6 juillet 1961, qu’ils ne soulèveraient aucune question territoriale avant l’indépendance et le GPRA avait admis, de son côté, que les
frontières coloniales n’étaient pas opposables à ses voisins. Une convention bilatérale
entre le Maroc et le GPRA affirmait d’ailleurs que «les accords qui pouvaient
intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être
opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines…»
En mars 1963, Ahmed Ben Bella confirmait cette convention à l’occasion d’une
visite de Hassan II à Alger. Dans ses mémoires, Hassan II écrit que Ben Bella lui a
déclaré : « Je demande à votre majesté de me laisser le temps de mettre en place en
Algérie les nouvelles institutions. Lorsque, en septembre ou octobre, cela sera fait,
alors nous ouvrirons ensemble le dossier des frontières. Il va sans dire que l’Algérie
indépendante ne saurait être l’héritière de la France en ce qui concerne les frontières
algériennes 147 ».
Une fois au pouvoir, Ben Bella reviendra sur cet engagement et de nombreux
Marocains seront expulsés d’Algérie. Pourtant, le coeur des populations penchait
bien, semble-t-il, vers le Maroc. Dans une note de juin 1962, « le Colonel Chevalier
Chantepie, chef du centre d’exploitation des renseignements, écrit à propos de
Tindouf que les populations Reguibat et Tadjakant de ce centre ont déjà fait leur
choix qui est « incontestablement marocain 148 ». Au début du mois de septembre, la
presse algérienne s’en prend violement à Hassan II qualifié de «pantin ». Le 8
octobre, c’est Alger qui déclenche les hostilités : l’Armée nationale populaire attaque
les Forces armées royales à Hassi Beida. Les combats cesseront le 4 novembre.
Ignace Dalle, qui a longtemps travaillé au Maghreb comme journaliste, estime : « Ce
qui est certain, c’est que, dans ce dossier complexe, la qualité des arguments
marocains et le comportement « fraternel » de Mohammed V pendant la guerre
d’Algérie - même s’il était peu concevable qu’il en fut autrement –méritaient un
traitement plus convenable, moins cavalier et provocateur de la part de
l’Algérie 149 ».
La Guerre des Sables, quoiqu’il en soit, est gagnée par Rabat, même si le Maroc ne
récupérera jamais les territoires perdus, et le traité d’Ifrane de «Fraternité, bon
voisinage et coopération » signé le 15 janvier 1969, est sensé clore définitivement le
chapitre.
147 Hassan II, Le défi, AlbinMichel, Paris, 1976, page 91.
148 Ignace Dalle, Les trois Rois, la monarchie marocaine de l’indépendance à nos jours, Paris,
Fayard, 2004, page 297.
149 Ignace Dalle, page 303.

Maroc : Crash meurtrier d'un avion militaire

mardi 26 juillet 2011

Maroc : 30 morts dans le crash d’un avion militaire

ACCIDENT | Un avion militaire s'est écrasé sur une montagne mardi à Guelmim, au sud du Maroc. Septante-huit personnes ont perdu la vie. Trois blessés graves sont aussi à déplorer.
Exemple d'un avion militaire de type Hercules C-130.
Septante-huit personnes ont été tuées mardi dans l’accident d’un avion de transport militaire survenu près de Guelmim, dans le sud du Maroc, a déclaré l’armée marocaine.

Cet avion militaire, de type Hercules C-130, a heurté une montagne près de Guelmim, à 830 km au sud de Rabat, une ville surnommée la «porte du désert».

«L’accident a eu lieu dans un lieu désertique et montagneux. Le bilan risque d’être plus élevé», a indiqué un responsable du ministère de l’Intérieur joint par téléphone.

«Il s’agit d’un avion militaire qu’on utilise pour le transport des troupes mais aussi pour leurs familles. Il est très utilisé dans le Sahara», selon le responsable marocain.

«Le brouillard et les mauvaises conditions climatiques seraient derrière cet accident. Mais pour l’instant, il n’y a pas suffisamment d’éléments» pour vraiment expliquer l’accident, a-t-on ajouté.